Ce projet aborde les répercussions toujours plus graves du changement climatique — notamment les vagues de chaleur et les inondations — sur les moyens de subsistance des récupératrice·eur·s de matériaux au Brésil. Ces travailleuse·eur·s font face aux conséquences du climat extrême de façon disproportionnée : des dégâts aux centres de tri des coopératives, des interruptions des opérations et des menaces pour leurs revenus et leur santé. Malgré leur rôle essentiel dans la résilience des villes et dans l’économie circulaire, l’endommagement de leurs lieux de travail passe inaperçu.
Dans le cadre du projet, un système de suivi en temps quasi réel est mis en place pour documenter les répercussions climatiques à Belo Horizonte, Salvador, Manaus, Belém, Brasília et Florianópolis. Il analyse les infrastructures des coopératives et les conditions de travail des récupératrice·eur·s de matériaux, tant des femmes que des hommes. Les données sont collectées via des enquêtes, des avertissements climatiques et des témoignages de leaders des récupératrice·eur·s de matériaux et de spécialistes techniques sur place. Cette approche conjugue des méthodes qualitatives et quantitatives, renforce les stratégies d’adaptation locales et sert de base aux politiques climatiques inclusives. Il s’agit d’une initiative pilotée par WIEGO, en partenariat avec l’Université de Sheffield, et soutenue par le Programme de logistique inverse de l’ABIHPEC-Mãos Pro Futuro.